Un voyage au pays de l'extrême (et au pas de course...)
26/02/2018Désormais presque printanier, le festival Extrême Cinéma fait de la cinémathèque un lieu de perdition source de délicieux frissons. Résumé au galop d'une semaine effroyable.
Désormais presque printanier, le festival Extrême Cinéma fait de la cinémathèque un lieu de perdition source de délicieux frissons. Résumé au galop d'une semaine effroyable.
En décembre dernier, La Cinémathèque de Toulouse organisait la Semaine du Cinéma Colombien, l'occasion pour SuperFlux d'aller voir El abrazo de la serpiente de Ciro Guerra, un tableau tout en nuances des relations qui se tissent entre des savants, des autochtones et un guide chamanique au milieu de la forêt amazonienne hostile.
Superfluides, découvrez le TOP TOILE de Ginger !
15 très beaux films qu’il ne fallait pas rater en 2017, de quoi occuper de belles sessions de rattrapages au coin du feu !
Kuso, le premier film de Flying Lotus, c'est un délire visuel trash et scatophile orchestré par des pustules, sécrétions visqueuses et mutations en tous genres. Ca ne sortira très certainement jamais au cinéma, prions qu'il arrive un jour chez nous en DVD, parce que c'est à voir absolument !
A l'occasion de sa ressortie en salle, SuperFlux te donne son avis sur Carnage de Tony Maylam, un slasher des années 80 (celui de l'ère pré-Scream, donc) qui reste un des classiques absolus du genre
Dans cette Mise à Mort du Cerf Sacré, le noeud malsain des affections familiales s'enroule froidement sur une bande-son carabinée et nous permet plonger sans rechigner dans cette fable que sa cruauté emporte jusqu'au mythe.
Laissez Bronzer les Cadavres réussit le prodige d'être à la fois une fusillade non-stop d'une violence dévastatrice et en même temps un trip arty d'un niveau d'abstraction inédit.
Une nouvelle claque hallucinatoire donné par le duo Hélène Cattet et Bruno Forzani, et SuperFlux en redemande déjà.
The Square colle trop bien à son titre. Carré à la symétrie parfaite, aux angles mortellement droits affirmant sans nuance l'égalité de ses côtés, le film manque sa cible : vendu comme une satire féroce du milieu de l'art contemporain, il se fourvoie dans la facilité d'une dénonciation convenue
Le Fifigrot 2017 vu par Sébastien, c'est un festival riche et dense qui confirme son double amour du décalé et de l'expérimental.